De la Paz au Pérou
Nous avons finalement réussi à quitter La Paz après 3 jours de grève. A bord de notre bus, une cholita (Bolivienne à tresses, chapeau melon et jupons) a béni notre voyage en lançant de l'alcool sur le sol pour la Pachamama (la terre mère)! Ces rituels nous surprennent toujours, comme quand ils mettent la mousse de la bière dans leur poche pour la fortune ou un foetus de lamas enterré devant la porte de leur nouvelle maison...
Arrivés à Copacabana, nous avons pris un petit bateau pour rejoindre la Isla Del Sol sur le lac Titicaca. L'ascension des longs escaliers à 4 000 m d'altitude n'a pas eu raison de nous (mais presque). Une fois arrivés au sommet, nous avons trouvé un petit hotel avec une vue à couper le souffle. L'ile qui reste sauvage (sans voitures, peu d'électricité et de services) nous a permis de faire une bonne pause de 4 jours. Ballade au milieu des ruines Inca et bain de soleil (ça tape bien à cette altitude) ont été le programme de ces quelques jours. Nous avons finalement quitté notre petit paradis pour rejoindre notre dernière étape: le Pérou.
Le passage de frontière a été le plus facile et rapide de notre longggguuuuue expérience de voyageur! Pas de file d'attente, ni test médical, ni billet à glisser au douanier... Easy, finger in the noose!!!
Nous voilà partis pour visiter les villages flottants du Lac Titicaca côté Péruvien. Nous restons septiques sur la véracité du style de vie car nous avons l'impression d'être dans un parc d'attraction... La construction des ilots entièrement en "totoras" (roseaux) reste néanmoins très intéressante.
Nous quittons le Lac pour rejoindre Cuzco, capitale de l'empire Inca. Malheureusement, le MachuPicchu est fermé depuis les grosses innondations qui ont emporté les rails du train il y a 2 mois. Nous restons malgré tout 6 jours le temps de visiter les nombreux sites Inca qui jalonnent la région. La ville est un joyaux à elle toute seule avec ses petites ruelles escarpées du quartier San Blas et ses nombreuses cathédrales, convents et églises coloniaux.
Nous trouvons les Péruviens très sympathiques et agréables, et apprécions de retrouver enfin une nourriture variée.